Former
les gardiens

de la terre
mère

À PROPOS

Amazonia, Cœur de la Terre Mère est bien plus qu’un film : c’est le point de départ d’un projet international d’impact porté par l’ONG Planète Amazone et ses alliés, pour protéger l’Amazonie, ses peuples, les écosystèmes essentiels à la vie sur Terre et, par extension, les générations à venir de l’humanité et de toute forme de vie.

Né au cœur des territoires indigènes brésiliens et nourri par plus de 35 ans de coopération avec leurs leaders les plus emblématiques, ce projet s’appuie sur une conviction forte : l’éducation et le dialogue interculturel sont les clés d’une transition écologique réellement porteuse d’avenir.

À travers des projections, des rencontres et des programmes éducatifs déployés dans le monde entier, le projet agit concrètement pour:

           01. Former une nouvelle génération de Gardiens de la Terre, capables d’agir à l’échelle locale comme globale ;

           02. Engager les citoyens, les jeunes et les décideurs ;

           03. Renforcer les initiatives des peuples indigènes et leur droit à l’autodétermination ;

           04. Faire progresser la reconnaissance de l’écocide et les droits de la nature.

Nous invitons chacun à rejoindre cette alliance pour la Terre-Mère, pour relever, ensemble, les grands défis qui nous attendent tous.

NOTRE VISION

Co-créer avec les peuples indigènes le monde de demain

Les peuples indigènes ont depuis toujours tissé un lien intime et sacré avec leur environnement. Leur vision du monde ne sépare pas l’humain de la nature, mais nous place tous au cœur d’un grand tout : la Terre-Mère. Dans leurs langues, leurs rituels, leurs savoirs, leur manière d’habiter le vivant, s’exprime une sagesse millénaire, profondément écologique, universelle, et d’une actualité brûlante

Image tirée du film Amazonia, Coeur de la Terre Mère.
Image tirée du film Amazonia, Coeur de la Terre Mère.

Face aux crises planétaires, cette vision n’est pas un vestige du passé : c’est une boussole pour l’avenir. Elle nous rappelle que nous sommes interdépendants, et que la défense de la vie sur Terre passe par la reconnaissance des droits de celles et ceux qui la protègent depuis toujours.

Amazonia, Cœur de la Terre Mère est né de cette certitude : il est temps de replacer les peuples indigènes au cœur des solutions globales. Car protéger leurs territoires, leurs cultures et leurs droits, c’est protéger les grands équilibres du vivant.

Alliance des Gardiens de la Mère Nature

Notre initiative ne s’arrête pas à l’éveil des consciences : elle mobilise, engage, agit. Elle donne à voir des solutions concrètes, venues des territoires, issues de savoirs traditionnels ou nées de coopérations à construire. Elle crée des passerelles, encourage la transmission, et active des formes nouvelles de collaboration entre les peuples indigènes et toutes celles et ceux qui œuvrent à une transition écologique juste.

Amazonia, Cœur de la Terre Mère offre un cadre vivant et ambitieux pour appliquer ce que les grandes instances internationales s’accordent à reconnaître : il n’y aura pas de victoire climatique ni de sauvegarde de la biodiversité sans coopération avec les peuples indigènes. Ce projet rend cette coopération possible, réelle, et bénéfique pour tous.

CONTEXTE

L’Amazonie au cœur d’une crise globale

Malgré les promesses réitérées de “zéro déforestation”, l’Amazonie continue de reculer. Au Brésil, d’autres écosystèmes majeurs comme le Cerrado et le Pantanal s’effondrent. Le Congrès brésilien tente même d’imposer le Marco Temporal, une mesure législative qui pourrait livrer légalement des millions d’hectares protégés aux industries minières et agroalimentaires, en violation des droits constitutionnels des peuples indigènes à la démarcation de leurs terres.

Image tirée du film Amazonia, Coeur de la Terre Mère.
Image tirée du film Amazonia, Coeur de la Terre Mère.

Un soutien international qui vacille

Adoptée lors du Sommet de la Terre de Rio en 1992, l’implication de la communauté internationale a longtemps soutenu la protection des territoires indigènes, notamment à travers la démarcation de 47 millions d’hectares. Mais ce modèle de coopération s’effrite. Tandis que les droits des peuples indigènes reculent, les priorités internationales se déplacent vers la financiarisation de la nature. Des accords commerciaux comme l’UE-Mercosur viennent contredire les engagements climatiques pris. Un renoncement silencieux remplace les efforts d’une génération.

Projection et débat avec les étudiants de l'Université de Genève, © Planète Amazone
Projection et débat avec les étudiants de l'Université de Genève, © Planète Amazone

L’éducation : levier oublié du climat, enjeu vital pour les peuples indigènes

L’éducation a été identifiée dès les années 1990 comme un levier central de la transition écologique. Pourtant, seuls 45 % des programmes scolaires abordent réellement le changement climatique, souvent de manière superficielle. Ce déficit nourrit l’éco-anxiété chez les jeunes et freine leur capacité à agir

Pour les peuples indigènes, l’absence de moyens pour mettre en œuvre une éducation différenciée fragilise leur avenir. Sans programmes ancrés dans leurs réalités culturelles, les jeunes s’éloignent de leurs villages, perdent le lien avec leur langue, leurs savoirs et leurs responsabilités. Résultat : la culture se désagrège, le lien des communautés indigènes avec leur environnement se délite, rendant les territoires qu’elles protègent infiniment plus vulnérables. C’est une menace directe pour la biodiversité, la transmission intergénérationnelle et la pérennité de leurs modes de vie.

Notre projet : une vision, une alliance, des solutions

Face à ces urgences — destruction écologique, recul des droits, fragilité des systèmes éducatifs — est né Amazonia, Cœur de la Terre Mère. Ce projet international relie écoles et territoires, peuples autochtones et société civile, savoirs ancestraux et outils contemporains.

Projection et débat au cinéma Passrl le mail à voiron, © Planète Amazone
Projection et débat au cinéma Passrl le mail à voiron, © Planète Amazone

Porté par un réseau mondial d’alliances, il se déploie à travers un film manifeste, une tournée d’impact, des ressources pédagogiques, et de nombreuses initiatives co-construites avec les peuples indigènes et communautés traditionnelles concernés. À la COP30 de Belém, nous présenterons les premiers résultats comme point de départ d’une mobilisation de long terme.

Cette dynamique mènera, en 2027, à une Grande Assemblée mondiale des Gardiens de la Terre. Cette rencontre posera les bases d’une stratégie de transition écologique juste et ancrée dans les réalités du terrain.

En tissant des liens solides entre les cultures et les continents, Amazonia, Cœur de la Terre Mère affirme qu’un autre avenir est non seulement possible, mais nécessaire — à condition d’unir nos forces pour le bâtir.

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